🤘 Hellfest 2022 ! J'y étais ! 🔥
Une histoire de dingue
Une histoire de dingue
Après avoir été festivalière en 2014 et 2015, je me retrouve 7 ans après de l’autre côté en mode pro, moi et ma petite société toute fraîche avec ces 3 ans d’existence, avons eu la chance d’être sélectionné pour remplacer au pied lever (6 semaines avant) un exposant qui n’avait pas valider sa place.
Oh joie intense, le Hellfest était mon graal suprême, étant persuadé que ma petite marque y avait sa place. Je te passe la préparation intense que j’ai vécu, puisque tu peux la lire ici : Le before.
Nous voilà arrivé le mercredi 15 juin, première étape : on récupère nos bracelets et on file décharger sur le Hell City, excitée comme des puces ! Une première journée d’installation bien remplie, accueilli chaleureusement par l’équipe qui gère le market, une équipe vraiment géniale, super disponible et souriante.
Le Jeudi commence tranquillement avec la fin des préparatifs, une session photo sur le Hell City désert, on se sent un peu privilégié d’être là avant tout le monde.
14h les portes s’ouvrent aux festivaliers et c’est parti ! On a bossé à fond jusqu’ à 23h30, les premiers festivaliers déjà présents découvrent la marque, le stand et l’accueil est super, des sourires, des bonnes vibes, bref on est aux anges.
Mine de rien, déjà une bonne journée dans les pattes on pense encore qu’on va réussir à travailler et profiter un peu du festival, ce week-end là, nous étions 3 seulement.
Vendredi, je commence seule la journée à 9h et dès 9h34 c’est le rush, et petit à petit la chaleur monte…. La canicule s’annonce hardcore et on est en action continue tout la journée…. L’après midi, je flanche, la chaleur est étouffante et je me sens mal et je tente de faire face accompagnée de mes deux acolytes… on boit, on s’arrose mais on meurt de chaud. Et encore, on avait prévu un ventilateur et nous avions la chance d’être situé près d’une porte… malgré cela le ventilateur fait plutôt office de sèche-cheveux.
Entre le rush des festivaliers et la chaleur, on abandonne toute idée d’aller sur un concert et à la fin de la journée, on pense plutôt au marathon qui nous attend et on rentre se coucher épuisés, il est 2h du mat.
Samedi, journée la plus chaude, on avait prévu le short et le maillot de bain, et à partir de 10h, on l’a joué en mode douche au broc d’eau toutes les 20 minutes pour éviter la surchauffe de la veille, et sa fonctionne, on tient le choc, malgré une température de 57 degré relevé sous la tente, de la folie pure.
Malgré ça, la journée s’enchaine plein de visites et de ventes, pleins de sourires, de selfies de poulettes, bref on se sent que le corps pousse ses limites, mais on tient bon, car même si on souffre, on est super heureux d’être là et des échanges avec les festivaliers.
Dimanche, la température se fait plus supportable et les visites s’enchainent sur le stand, à tel point qu’on ne se pose pas avant 20h et qu’on mange sur le pouce, on n’a jamais vécu de festival si intense en termes de passage, on est ravi et un peu agar aussi, c'est passé si vite, de manière si intense.
On se dit qu’on a tenu, et qu’on a bien mérité de finir ce week end en allant voir le concert de Gojira… une première pour moi, les ayant raté en février dernier à Paris et on en a pris plein les yeux et les oreilles, du pur bonheur dans une foule hypra dense… je sens déjà que la jauge des festivaliers est plus grande que celle connu en 2015 pour ma part.
En transe devant ce concert de dingue, on est épuisé mais heureux, et pour finir avec le feu d’artifice sublime superbement mis en musique, je fini par réaliser ou je suis, et ce que je viens de vivre ces 5 premiers jours, et là devant ces gerbes de flammes je me mets à pleurer de joie, d’émotions, la chute du stress vécu ces 6 dernières semaines, ce week end extrêmement dur physiquement et à la fois tellement jouissif humainement restera graver dans nos mémoires.
On fini par trinquer au VIP pour célébrer cette première partie, dans ce décor incroyable, on se remémore notre week end harcore. Et on fuit dès qu’un DJ lance de la musique type macumba night comme boite à St Tropez, pas assez Metal à notre goût, on préfère retrouver nos potes festivaliers à la location.
Et on enchaine, week-end 2 en approche!
On repart le lundi à Tours, avec comme impression que le marathon continue, je vais manquer de stock et j’ai 48h pour réagir. Bref, je m’active comme une folle après avoir imprimé des teeshirts pendant 19h, aidé de mes amies qui elles roulent et emballent non stop à l'étage. Prête à revenir, mais pas du tout reposée.
Mercredi, J’ai eu la chance d’être invité à la conférence « Entreprenariat et Metal » par Ellie Promotion, qui se déroulait dans les nouveaux locaux de l’Alter co, espace de coworking, et pépinière d’entreprise qui ouvrira officiellement en septembre prochain à Clisson.
J’enchaine donc la réinstallation du stand avec le nouveau stock et la conférence, qui entre nous est un moment de pause, de calme et de rencontres enrichissantes où j'ai l'occasion de parler de mon aventure Poulettes Sisters et partage ma vie de jeune entrepreneuse qui souhaite faire de la place aux femmes, les mettre en lumière et les rassembler autour de goûts communs, bref on parle de sororité et de la communauté des Poulettes, ce crew incroyable qui est née avec la marque.
On repart vers une soirée calme, se reposer pour attaquer le jeudi matin avec l’énergie qui nous reste. Cette fois, 2 autres Poulettes viennent m’aider ce week end, elles sont fraîches et toutes excitée, mon mari et moi sommes déjà sur les genoux….
Jeudi 9h, c’est reparti, la température est enfin viable, limite fraîche, et la journée passe comme un éclair avec toujours plein de rencontres et de bonnes vibes, et arrive le soir, toujours pas la force d’aller voir un concert.
Mais cette fois, nous sommes 4 sur le stand, et le passage des festivaliers est plus par vague qu’en flux tendu comme le week end précédent et du coup on arrive à prendre des temps de pose et voir au moins un concert chacun, moi je reste au stand avec comme letmotiv tenir sur la distance.
Vendredi, la pluie se déverse et nous amène toujours plus de monde à l’intérieur, bref on bosse et on ne voit pas trop se qui se passe dehors à part pour aller chercher à manger, ou sortir aux WC.
On voit défiler des ponchos kaki et marine et on se dit que les festivaliers ont perdu leur couleurs… ça fait drôle, moi qui adore voir le style des gens et la liberté de looker qu’on l’on peut avoir ici.
On sent déjà la fatigue chez beaucoup de gens qui en plus sont trempés, dure journée pour les festivaliers qui ont les pieds dans la boue, mais tout le monde s'accorde pour dire que c'est mieux que la canicule.
Ayant remboursé mes frais pour venir ici, je suis plus détendue et je profite d’avantage, j’ai même réussi à aller voir Zeal et Ardor avec mon homme en fin de journée.
Samedi passe comme vendredi, et on sent les festivaliers de plus en plus HS, avec des nuits en camping courtes et mouillées, et on sent que la population n’est pas la même que le week-end dernier. Des gens moins metal dans l’âme, des promeneurs, des enfants et c’est encore plus flagrant le dimanche. On arrive à se relayer et les filles du stand arrivent à s'éclipser chacune leur tour pour profiter. Vivre chacune un morceau de festival à leur manière.
Enfin, dimanche, chez Poulettes Sisters on sait qu’on n’aura plus rien en stock dans la journée, et du coup on est plus cool et on se balade d’avantage, en commençant par un tour au merch pour chopper le teeshirt FINISHER en exemplaire limité, cadeau pour mon homme, pour m'avoir supporté tout ce temps avant et pendant.
Je voulais rencontrer Seb de Humans of Hellfest , lui dire que ces photos des femmes, des vraies femmes du Hellfest, faisait partie intégrante de mon inspiration, ce fut une belle rencontre et j'ai eu le plaisir de partir faire un petit shooting avec lui sur le site.
Et enfin, retrouver un pote de longue date David Morisson au stand tatouage pour se graver dans la peau cette première expérience mémorable sur ce double festival de ouf.
Bref, une journée pro en mode touriste. Tour à tour on profite de concert ou d’une pause au Cult (j’avais gardé mon bracelet, puisqu’au départ j’étais festivalière), et comme prédit, à 19h on décide de fermer le stand pour cause de manque de stock et on prend le temps de papoter, de boire des coups, passer faire un petit photobooth dans le VW Adope.com et un apéro plus diner au VIP pour fêter la fin de ce marathon de fou.
Puis on a tenté une percée pour aller voir Metallica, trop de monde, trop dense, on écoute 2 morceaux et décide finalement de bifurquer vers le concert de Carcass, au moins on entend bien et on voit la scène, super petit concert d’ailleurs, ça pulse et on en prend plein nos oreilles dans une foule clairsemé, bref plus c'est agréable.
Ne voulant pas déserter trop vite et profiter jusqu’au bout, malgré nos corps au bout du rouleau, nous décidons de se faire un tour de grande roue pour profiter du spectacle en hauteur, le kiff suprême, voir cette marée humaine sur le site, profiter du reste du concert de Metallica de loin, mais finalement de manière bien plus agréable qu’agglutiner dans la foule.
On redescend pile pour le feu d’artifice de clôture, un monstre avec un final époustouflant, on se sent épuisé mais comblé. Voilà le marathon est terminé.
Et pourtant, le lendemain, debout de nouveau 7h, quand c'est fini pour certains, les pros et les bénévoles s'activent sur le site pour le démontage. Je suis vraiment impressionnée par ces équipent qui tiennent le Hellfest. L'humain est tout et ces gens là sont des warriors. Je les admire.
Démontage fait et voiture chargée, enfin le retour dans notre chez nous dans l’après-midi, avec comme seul fantasme un lit, une douche et du silence, mais aussi plein de souvenirs, de sourires... bref le coeur et la tête chargés de mille émotions.Ce fut une première et j’espère en vivre d’autre comme cela là, mais clairement un week-end de 4 jours me suffirait, j’ai plusieurs fois cru que mon corps ne voudrait pas suivre ce rythme effréné et ce manque de sommeil répété, mais mon cerveau abreuvé de vibes positives à tenu la barre du navire sans flancher, avec un sourire scotché à ma tronche tout le long.
En résumé
Plein de rencontres, plein d’échanges, des barres de rire avec Crève Clothing
qui n’est jamais loin et avec qui on rigole bien, de moments partagés avec mon crew qui vaut de l’or et dont on en parlera encore longtemps.L’équipe du market du Hellfest toujours là, aux petits oignons, infatigable, professionnelle et géniale. Voir les coulisses de ce festival hors norme, avec la chance de passer les portes du VIP, passer derrières les scènes, discuter avec les bénévoles… vivre le festival différemment, mais le vivre à fond. Je resigne demain si on me le propose.
Je plane encore de cette riche expérience, j'espère vivement être là l'année prochaine et j'ai déjà hâte ! See you soon head bangers poulettes !